Le saviez-vous ?

La cardabelle est un chardon de la famille des Astéracées tout comme l'artichaut.

Jeune, elle peut se manger à la façon des artichauts . Elle se conserve longtemps séchée pour orner les façades et portes des maisons de montagne.

Autrefois on en mangeait le fond et son coeur épineux servait à carder la laine, d'où son nom .

Souvent recherché et cueilli pour son aspect très décoratif, ce chardon en voie de disparition est désormais protégé. Evitez de le cueillir .

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Une fleur de mon enfance, répandue dans nos garrigues méditérrannéennes . Elle évoque pour moi les promenades familiales de mon enfance dans les collines de Marseille . Certaines de ces collines ont malheureusement été ravagées par les flammes lors de grands incendits dont j'ai été témoin car tout proches  de l'endroit où je vivais . Il avait fallu plusieurs jours et nuits aux pompier afin de pouvoir maitriser les feux . Le problème des incendits par chez nous c'est que bien souvent ils surviennent par temps de mistral . Je vous laisse imaginer l'ampleur des dégâts .

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Petite fleur de notre garrigue de Provence . On la retrouve dans les Alpes de Haute Provence et dans les régions du Sud méditérannéennes .Communément appellée aussi Bragalou, oeillet de Montpellier, ou jonc fleuri .

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Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.

La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.

Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l'oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d'argent du muguet.

Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'avril tournant la tête,
Il dit : " Printemps, tu peux venir ! "

Théophile Gautier 1811-1872

J'apprécie particulièrement ces petites choses qui apportent une touche colorée à la grisailles de l'automne, mais aussi pour leurs formes rigolotes .

Coloquintes, douceurs d'automne...